BIBLIOGRAPHIE

L. HALLALI POUR UN CHASSEUR (2015)
Un soir, Malika propose à Babel d’aller traquer la papangue géante dans les cirques de l’île. Une chasse hors de saison, inédite, voire déraisonnable. Mais pour l’amour d’elle et pour la passion de la chasse, il organise une expédition contre le rapace, pensant fuir la monotonie de sa vie ou obéissant à un sentiment de vengeance. Dès qu’il s’enfonce dans les sentiers, ses compagnons autour de lui, tout ravive les blessures de l’enfance, déclenche une brusque métamorphose de sa personnalité et, à la cime du pic de la Sorcière, il ne sait plus si on sonne l’hallali de la bête ou du chasseur.

K. EN EAUX TROUBLES (2014)
Un dimanche matin, Bruno, jeune surfeur de vingt ans, disparaît en mer sur le spot de L’Ermitage, à La Réunion. Mais personne n’a rien vu ni rien entendu. Seul indice : une moitié de la planche de surf cisaillée, semble-t-il, par la gueule d’un requin-tigre, au-delà de la barrière corail. En l’absence du corps, la mère refuse d’admettre que son fils unique soit mort…

J. UNE GUILLOTINE DANS UN TRAIN DE NUIT (2012)
Dans ce roman plein de frissons et de fureur qui fait revivre, en un fort suspens historique, un personnage réel et diabolique, l’auteur interroge la violence qui n’a cessé de traverser l’histoire de son île, et nous raconte, avec son écriture riche , charnue, les crimes commis par Sitarane et sa bande de buveurs de sang dans le sud de La Réunion, durant les années 1909-1910.

I. L'EMPREINTE FRANÇAISE (2005)
Ce roman d’initiation, qui fait la part belle à la découverte de l’amour et aux jeux de l’érotisme, raconte aussi le quotidien du petit peuple de La Réunion. Relations avec les esprits, croyances populaires, rites immuables des lavandières transmis par l’infatigable grand-mère qui avait sa roche à laver (et à rêver) au bord de la rivière.

H. LE NÈGRE BLANC DE BEL AIR (2002)
Saint-Denis de La Réunion. A Songol, jeune esclave africain, Philippe Boisvilliers, riche propriétaire de plantations de cannes à sucre, a lancé un jour en souriant qu’il serait son « nègre blanc ». Depuis ce jour, Songol a vécu dans la maison des Blancs : on lui a donné une éducation de Blanc auprès du fils Paul-Henri et de la fille Héloïse. Mais il n’a plus d’identité, il est perpétuellement à se questionner sur tout et à hésiter sur l’attitude à avoir.

G. DANSE SUR UN VOLCAN (2001)
Tout est fini… mon corps brûle… la nuit obscure emplit mes yeux… Toutefois, l’événement le plus déconcertant m’attendait à la maison…

F. L'ARBRE DE VIOLENCE (1994)
Le chemin de l’enfance est celui de la violence. Si Boaz s’enfuit un jour de la maison paternelle, c’est pour ne pas rendre ses coups à un père ivrogne qui le punit en l’attachant à un arbre. Mais où qu’il aille, la violence le suit. Dans un restaurant mal famé où Boaz travaille chaque soir éclatera le drame qui, pendant des années, va le séparer d’Héva, la femme qu’il aime. Jugé pour meurtre, Boaz est condamné à perpétuité…

E. LA NUIT CYCLONE (1992)
Tout commence dans la fragilité de l’aube d’un dimanche de juillet à l’île de La Réunion. Alexandrina marche dans l’ombre de son père et peu à peu le soleil les pousse à faire la messe buissonnière. Ils longent l’étang, flânent dans les champs de canne à sucre et défient le danger qui les convie à épier les sortilèges du sorcier Kamandalo, gardien de la raffinerie. Plus loin, à la lisière de la forêt, ils font halte. Alexina s’endort… pour s’éveiller un peu plus tard comme d’un cauchemar.

D. ZOURA, FEMME BON DIEU (1988)
A travers le personnage de la femme bon Dieu, cette mystérieuse Eve noire, il y a la mise en scène d’une page douloureuse de La Réunion – celle de l’esclavage/marronnage, entre ombre et lumière, surnaturel et réalité, religion et magie.

C. POUR LES BRAVOS DE L'EMPIRE (1987)
Bien qu’éloignée de milliers de kilomètres de sa métropole, l’île de La Réunion connut pleinement le régime de Vichy qui y trouva, par le loyalisme de sa population, un terrain favorable à la mise en œuvre de « l’Ordre Nouveau ».